Macronite

Notre Jupiter se dégonfle face au mâle Alpha Trump. Le Parisien nous informe de la baisse soudaine et inexpliquée de testostérone du Président bien membré niveau mains : Charlottesville : Macron condamne le racisme, sans citer Trump . Peace and love. C'était bien la peine d'impressionner son monde entier avec une poignée de main qui n'aura servi à rien (cf. Trump n'est pas revenu sur la COP21), et de se dégonfler comme baudruche qui peut, quand il faudrait dire clairement NON à l'extrême-droite, aux suprématistes blancs et à Trump. Heureusement le ridicule ne tue pas. Même Theresa May, particulièrement mal appréciée pour son comportement face à Trump, a trouvé le moyen de dire les choses clairement : Theresa May criticises Donald Trump and says he has a 'responsibility to condemn far right views' . Macron est en-dessous de tout (nous le savions déjà). Mediapart nous rassure Et nous apprend que tout le monde le lâche… Oui enfin pas Macron ! Mediapa

Fidèle à son habitude de double language (je suis de gauche mais en fait de droite), Mediapart dénonce le gouvernement, en nous expliquant qu'il fait de la com' et de la casse. Les pourris ! Mais Mediapart fait exactement la même chose en plaçant cette belle et grande image de macron et sa clique en Une le 23 septembre 2017. Car cette Une participe à la mise en scène valorisante du gouvernement, en nous le présentant sur un équivalent de papier glacé. Et si Mediapart avait choisi la photo d'une victime de cette loi ? Il s'agit bien pour Mediapart de faire de la com' car cette superbe photo et son titre, tous deux cliquables , sur quatre colonnes à la Une, renvoient sur l'article Ordonnances: le contrat de travail n’est plus une protection , cette photo est donc juste une coquille vide, il n'y a pas d'article correspondant derrière, aucun argument, rien, nada. La boucle est bouclée. Seconde Une de la mi-journée de ce même jour… Et voilà le trava

Sur sa Une du 17 août , Mediapart nous met une grande photo sur le double langage d'Emmanuel Macron, qui pendant la campagne aurait pris la pose avec Madame, mais qui aujourd'hui, l'affaire et l'élection dans le sac, refuserait le jeu des paparazzis. Mouai. Ce faisant, Mediapart fait l'impasse sur le fait qu'il faut être deux pour faire une campagne médiatique. Il faut un candidat bien sûr, et il faut aussi des médias bien évidemment. Par exemple il est surprenant que Mediapart n'ait jamais mis cette photo là en Une durant la campagne. Une de mediapart.fr, le 17 août 2017 Par contre Mediapart, dans son rôle de média libre, a choisi d'autres photos… De grandes et très belles photos sur toute la largeur du site. Propagande. Une de mediapart.fr, le 8 mai 2017 Une de mediapart.fr Une de mediapart.fr Une de mediapart.fr

Ah, ça fait bien, ça en jette de défendre l'État (et les Français, nous !) en Une, comme le fait Hubert Huertas sur la page d'accueil de Mediapart ce 30 juillet . Ça en jette encore plus si on dénonce la campagne des Libéraux pour imposer l’idée que depuis le 1er janvier "les Français" ne travaillent pas "pour eux", mais "pour l’État". Comme si "l’État" n’était pas les Français. Mais si Mediapart était pareil ? Hubert nous prend pour des idiots, Hubert pense que nous avons oublié que son journal a fait campagne pour Emmanuel Macron, celui-là même qui à peine arrivé, pique 5 euros par mois aux APL et dans le même temps réduit l'ISF. L'État c'est qui qu'tu dis Hubert ? N’entends-pas-bien… Hubert nous prend pour des idiots, Hubert efface les traces de la tartuferie mediapartienne, de toutes ces belles photos et belles émissions à la gloire de Macron ( ici ), de toutes ces laides photos et dénigrements à l'endroit de

Je sais ce que vous allez penser, trois billets consécutifs sur la Une du 18 juillet de Mediapart , vous allez vous dire que j'ai un petit problème avec Mediapart. Vous aurez raison. Même si cette fois, il ne s'agit pas vraiment de la Une, mais plutôt de la page d'accueil du journal de ce fameux 18 juillet. Un peu plus bas donc, on nous a concocté un délicieux encadré spécial Marseille. Hum… Cliquez sur le titre de la SÉRIE et vous découvrirez ce titre en majuscules et en rouge (roulements de tambour) MARSEILLE RONGÉE PAR LES TRAFICS DE STUPÉFIANTS . Respirez un grand coup, avant la plongée dans les cités de Marseille. Suivez le guide — On a un peu le sentiment que Mediapart nous fait le coup des banlieues à la sauce délinquance façon grands reportages sur TF1. En tout cas la titraille est redoutable : morts violentes , hall d'immeuble , trafics , stupéfiants , réseau de deal , économie parallèle , case prison , bon vous voyez le topo, il manque juste l'é

Suite à la Une du 18 juillet de Mediapart et l'article 1 dont j'ai parlé il y a quelques jours Mediapart met une photo en Une pour la FI , je me suis interrogé sur la réaction des abonnés à ce nouveau Faux-semblant. Faux-semblant ou retournement dont l'objet est de faire oublier l'attitude massivement pro-Macron du journal, et de son corollaire, le traitement minimaliste, voire toxique anti-Mélenchon. Les élections sont terminées, le candidat des médias élu, on peut ouvrir les vannes et faire dans un semblant d'équitabilité à peu de frais . Est-ce que les abonnés sont dupent ? Les réactions dans le fils de commentaires sous l'article montrent deux choses. La première, c'est que je ne suis pas le seul à remarquer et à dénoncer le traitement scandaleux de la France Insoumise par Mediapart. La seconde c'est que les lecteurs insoumis de Mediapart sont indécrottables. Ils sont comme sous l'emprise de leur média, qu'étrangement ils consentent

Effectivement, c'est à peine croyable, Mediapart nous met une (presque) grande photo d'un député insoumis sur sa Une du 18 juillet . C'est une photo d'un député FI, une photo d'Adrien Quatennens. Du jamais vu. Les Insoumis construisent leur opposition mais à contre jour. En plus d'être grande, l'image aurait pu être belle, mais ratée, c'est un repoussant contre-jour. Vous ne voudriez pas, en plus que cette photo soit valorisante ? Comme quoi, Mediapart qui semble faire un cadeau aux insoumis est en fait toujours dans sa ligne de choix de photos. Les belles photos c'est pour Macron (tout plein ici ), les moches, les ratées, les floues, c'était pour Mélenchon ( là et là ), et donc moche photo aujourd'hui pour ce député de la France Insoumise. Le blocage de Mediapart n'était donc pas lié à un problème de personne, leur partialité est impartiale. Tout ça est très cohérent ;-) Ce n'était pas qu'un feu de paille pour impacter les

Le 14 juin en parcourant la Une du site de 20 minutes, je tombe sur ce que je crois être la même photo que celle dont j'ai parlé il y a quelques jours sur ce blog : La photo [photo 1 dans l'actuel billet] a été plusieurs fois et systématiquement utilisée, sous forme de mini vignette, en Une de Mediapart, pour enfoncer le clou de la non-alliance entre la France insoumise et le PS. Vous remarquerez le teint cadavérique des sujets, et le ciel blafard, on ne connaît pas Photoshop à Mediapart. C'était pendant la campagne du premier tour de la présidentielle et à l'époque la médiacratie, avait un message à faire passer. Ce message c'était que ni Mélenchon ni Hamon — qui refusaient obstinément tous deux de se mettre ensemble pour la présidentielle, malgré les injonctions médiatiques — n'avaient la moindre chance d'être au second tour. Et donc, à longueur de médias on nous servait en boucle cette division présentée comme mortifère, cette histoire de couple qui

Dans la continuité de ma page sur le P’tit couteau , (seule arme qui d’après Franz-Olivier Giesbert aurait équipé Emmanuel Macron lors de son ascension vers le job de Président de la cinquième puissance du monde), je constate que FOG n’a pas l’exclusivité de la métaphore enfantine à l’égard d’Emmanuel Macron. En effet, dans un article paru sur Mediapart le jour même de la déclaration de FOG, c'est-à-dire le lendemain de l’élection, Mathieu Magnaudeix nous livre lui aussi le storytelling du succès de Macron et va jusqu’à le comparer au Petit Poucet. Si. Le symptôme du p'tit couteau est contagieux Je ne reviens pas de nouveau sur le grotesque p’tit couteau de Franz-Olivier Giesbert, mais je suis tout de même impressionné que le même jour, sur un autre média, un autre journaliste présente le même symptôme. C’est effarant. Pour ma part, cette preuve patente de macronite généralisée est juste renversante et je ne pouvais pas espérer mieux pour mon blog, dont l'étude approf

Il semblerait que Mediapart ne cherche pas toujours a mettre les photos les plus belles en ligne, ou plutôt cela dépendrait de la personne sur la photo. En parcourant la Une de Mediapart 21 mai 2017 , j’ai remarqué que le Président d’Iran Hassan Rohani jouissait d’une bien belle et grande photo Reuters. Mediapart est-il fan . ? Taille identique à la Une de Mediapart. Avec son turban immaculé, quelques lettres arabes dorées, une image nette et une bonne lumière, Hassan Rohani est presque aussi beau que l'Emmanuel Macron de Reuters de la Une du 12 avril 2017. Étrangement je ne retrouve pas trace de cette superbe image sur l'archive de la Une dudit jour , il est vrai qu'il y a plusieurs Unes par jour sur Mediapart, mais qu'une seule est archivée. Dommage. Cette image prenait toute la largeur de la Une de Mediapart (donc elle était plus large que ça). Encore avec Macron, il y a eu aussi cette autre superbe photo du jour de la cérémonie d'investiture au Louvre, R

Un exemple tout en image 1 de la macronite du Monde. En gros le journal de référence met sur un même plan le meeting de Macron à Marseille 2 et celui de Mélenchon au Havre 3 , Kurt corrige le tir. Ce qu'il faut ajouter aujourd'hui Le candidat de La France insoumise, a rassemblé 70 000 personnes selon les organisateurs, dimanche à Marseille. 4 Le . Monde le 10 avril. Donc, quelques jours seulement après nous avoir parlé du meeting de Macron à Marseille et de celui de Mélenchon au Havre, Le Monde annonce ce chiffre de 70 . 000 personnes au meeting de Mélenchon à Marseille le 10 avril 2017. C'est probablement sa macronite qui l'empêche de faire un rapprochement entre les soi-disant 6 . 000 personnes du meeting de Macron et les 70 . 000 personnes du meeting de Mélenchon dans la même ville. Est-ce que ce n'est pas le rôle des journalistes de donner des informations aux lecteurs pour qu'ils soient en mesure de se forger une opinion . ? Bah, pour les

En ce week-end d'élection, Mediapart offre en Une deux belles photos de Macron sur toute la largeur de la page. Avec des gens qui l'aiment et la titraille qui va avec. C'est cadeau, c'est de l'amour. La Une du 10 juin Emmanuel Macron, l'enjeu des pleins pouvoirs . Petit détail à divulguer, quand j'ai cliqué droit pour sauvegarder l'image sur mon disque, le nom de la photo qui s'affiche (donc le nom donné par le webmaster de Medipart) est 1mega.jpg ! C'est donc une Une Méga dans le vocabulaire de Mediapart, qui est offerte à Macron. Sympa Mediapart. Sinon parmi tous ces gens propres, vous avez vu il y a même Jacques Lacan, le type aux cheveux gris et chemise blanche qui va rater la photo parce qu'il ne maîtrise pas téléphone. La Une du 11 juin Un plébiscite pour un hyper-président ? (l'image a été retirée de l'archive.) Je suis frappé (ouille) par le teint de pêche de notre Président, non seulement il prend la lumière

Cela ressemble bien à une macronite Sur la Une de Mediapart le 2 juin , donc en pleine campagne législative, on apprend en lisant le chapô de l'article Modi vient à son tour se frotter à Macron de Guillaume Delacroix, qu' en rencontrant coup sur coup Donald Trump et Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a donné à l'étranger l'image d'un dirigeant qui n'allait pas s'en laisser compter . Ben voyons. Si quelqu'un peut m'expliquer le lien de cause à effet, je suis preneur. Il y a bien eu la poignée de main… mais ça n'aurait pas été sans conséquence Accord de Paris . : La poignée de main entre Macron et Trump aurait été « . décisive . » (20 minutes) , Trump dit avoir été irrité. Il y a eu aussi l'humiliation publique de Poutine, je me demande comment il va réagir. Les Français ayant porté au pouvoir un président de 39 ans qui semble vouloir tenir la dragée haute aux dirigeants les plus puissants du monde, tels Donald Trump ou Vladimir Poutine, l

Voilà comment ça fonctionne la médiacratie, l’air de rien dans les quelques premières minutes du live de Mediapart, le soir du second tour de l’élection présidentielle de 2017, ils ont un message à faire passer. Contre toute attente, alors même que le titre du live est Macron président, premières analyses , ils ne vont parler ni de Macron, ni de l’élection de 2017 — à quoi bon, les dés sont joués car les bureaux de vote viennent de fermer. Ils sont tout entiers à nous faire peur avec la peste brune, qui progresse, et surtout qui pourrait gagner 2022. Déroulé. Une couche de cosmétique pour s’embellir (et se cacher) Dans son introduction Edwy Plenel vend le journalisme de Mediapart comme indépendant, sérieux, complet et participatif . Consternation (comme dirait Souchon). Indépendant? Assurément, mais de qui . ? Pas des soutiens de Macron . ! Sérieux et complet ? À ceci près que pendant cette campagne présidentielle, Mediapart a concentré son action sur Macron et Le Pen. L’u