Macronite

Il semblerait que Mediapart ne cherche pas toujours a mettre les photos les plus belles en ligne, ou plutôt cela dépendrait de la personne sur la photo. En parcourant la Une de Mediapart 21 mai 2017 , j’ai remarqué que le Président d’Iran Hassan Rohani jouissait d’une bien belle et grande photo Reuters. Mediapart est-il fan . ? Taille identique à la Une de Mediapart. Avec son turban immaculé, quelques lettres arabes dorées, une image nette et une bonne lumière, Hassan Rohani est presque aussi beau que l'Emmanuel Macron de Reuters de la Une du 12 avril 2017. Étrangement je ne retrouve pas trace de cette superbe image sur l'archive de la Une dudit jour , il est vrai qu'il y a plusieurs Unes par jour sur Mediapart, mais qu'une seule est archivée. Dommage. Cette image prenait toute la largeur de la Une de Mediapart (donc elle était plus large que ça). Encore avec Macron, il y a eu aussi cette autre superbe photo du jour de la cérémonie d'investiture au Louvre, R

Au Royaume-Uni aussi la question du biais médiatique se pose. Je parle bien de biais, c'est-à-dire de macronite , et non pas de l’attendu favoritisme des journaux pour les candidats qui défendent leur couleur. Est-ce que Le Figaro est pro Fillon . ? Oui, mais c'est comme pour le Port-Salut. C'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus. Mais l'habit ne fait pas le moine Ce qui me trouble plus c’est quand un journal se prétend de gauche, mais qu’il joue contre son propre candidat, le jugeant trop à gauche. En fait, le candidat ne serait que vraiment à gauche , car je ne parle pas ici du très très, bien trop à gauche Philippe Poutou. C’est ce que je reproche à Mediapart, qui pendant toute la campagne présidentielle s’est borné à ramener la France Insoumise à son absence de ralliement avec le Parti socialiste. Que les programmes FI et PS soient à l’opposé, que le dernier quinquennat PS ait été une farce, qu’il y ait eu un engouement massif pour Jean-Luc Mélench

Dans une interview d'Élizabeth Martichoux sur RTL du 24 mai 2017 1 , Jean-Luc Mélenchon remet les pendules à l’heure. Insidieusement, la journaliste tente de faire passer l’information, qu’Emmanuel Macron élu, aurait les pleins pouvoirs et… qu'il ne va tout de même pas attendre les résultats de la législative, pour remettre en cause le Code du travail. Chef du service Politique de RTL, Élizabeth Martichoux En voilà une bien belle macronite . ! Tellement belle, qu’on peut parler d’un cas d’écolem car ici l'objet n'est nullement d'informer les auditeurs, mais de faire passer un message. Munissons-nous de notre DSM-5 2 et diagnostiquons ensemble cette macronite exemplaire. ➊ Élizabeth Martichoux ajoute de l’urgence, car il y aurait urgence à ce que notre nouveau président réécrive le Code du travail tout de suite, même s’il doit le faire seul, c’est-à-dire sans vote du parlement. ➋ La journaliste nous affirme tout cela sous le sceau de l’évidence même, de sor

Oui mais de dos . ! . Comment éviter d'exposer médiatiquement trop souvent Mélenchon . ? En parler mais pas trop, genre je t'aime moi non plus. Le Monde a trouvé la solution, mettre une photo de Mélenchon mais de dos et en noir sur fond noir. Ils pourrons dire qu'ils le mettent en Une, et qu'on exagère de dire le contraire. Trop génial. Cliquer sur l'image ci-dessous pour la voir la Une du 16 mai 2017 en entier.

Outré par le licenciement de Siné par Philippe Val à l’époque de Charlie Hebdo, je me suis abonné à Siné Hebdo puis à Siné Mensuel depuis peut-être le tout premier numéro. Las, j’ai mis fin à mon abonnement il y a quelques années et puis, en manque, je me suis réabonné il y a quelques mois… Lorsque je reçois mon journal je m'y jette comme la misère sur le monde, enfin je me jette surtout sur les dessins qui me font rires quand ils sont cruels, noirs, abominables. Plus attiré par les images donc, je ne lis que rarement les articles. Mais, je ne sais pas pourquoi, j’ai fait l'erreur de lire le coup de boule de Patrick Raynal de la page . 4 parue dans le Siné Mensuel de mai 2017 . J’en ai été fort dépourvu… Explications. En refusant de choisir entre une vraie facho et un candidat qu’il s’acharne à décrire comme un ploutocrate buveur de sang (…), Mélenchon, (…) nous refait le coup du Défaitisme Révolutionnaire des années 1940, théorie qui consistait à renvoyer dos à dos Hitler e