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Constituante du Venezuela, de l'or pour la médiacratie anti-Mélenchon (2)

Dans mon biller précédent ( ici ) j'ai tenté de démontrer que l'utilisation du mot "constituante" dans la titraille des médias français avait pour visée de nuire à la Constituante proposée par l'Avenir en commun de la France Insoumise. Dans ce billet je montre à quel point le mot a été utilisé par la médiacratie dans le cadre des événements chaotique du Vénézuéla. Pour ce faire j'ai cherché le 6 août 2017, sur Google France puis sur Google Royaume-Uni, le nom de la procureur générale "Luisa Ortega", qui venait d'être limogée par la nouvelle assemblée vénézuélienne. Voici le résultat de la pêche. Du résultat brut de Google France j'ai supprimé tout ce qui n'était franco-français (c'est la France pas la francophonie que je compare), par contre pour Google RU, j'ai tout gardé (ce n'était pas nécessaire de supprimer les sites US par exemple). Logiquement le mot Constituante devrait apparaître selon un ratio similaire en France

Constituante du Venezuela, de l'or pour la médiacratie anti-Mélenchon (1)

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À quelques détails près, on peut penser que les informations données par les médias français et britanniques à propos du Venezuela sont les mêmes… Sauf que — je ne sais pas vous — mais j'ai été effaré par le nombre de fois ou le mot constituante était utilisé dans la titraille de nos médias français, alors que l'équivalent en anglais constituent , n'était que très rarement utilisé dans la titraille britanniques. Mais pourquoi donc me suis-je dis ? Mais bon sang mais bien sûr ! Mon hypothèse est que si le mot constituante est quasi systématiquement associé aux événements vénézuéliens, dans la titraille française, c'est aussi parce que le mot constituante renvoie très fortement à une proposition majeure du programme présidentiel de la France Insoumise (l'Avenir en commun) , et que la médiacratie à pour objet d'affaiblir ce mouvement jugé dangereux par les quelques milliardaires qui la possèdent, et les journalistes qu'ils ont choisis, tous atteints de

Hubert Huertas, le verni antilibéral de Mediapart

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Ah, ça fait bien, ça en jette de défendre l'État (et les Français, nous !) en Une, comme le fait Hubert Huertas sur la page d'accueil de Mediapart ce 30 juillet . Ça en jette encore plus si on dénonce la campagne des Libéraux pour imposer l’idée que depuis le 1er janvier "les Français" ne travaillent pas "pour eux", mais "pour l’État". Comme si "l’État" n’était pas les Français. Mais si Mediapart était pareil ? Hubert nous prend pour des idiots, Hubert pense que nous avons oublié que son journal a fait campagne pour Emmanuel Macron, celui-là même qui à peine arrivé, pique 5 euros par mois aux APL et dans le même temps réduit l'ISF. L'État c'est qui qu'tu dis Hubert ? N’entends-pas-bien… Hubert nous prend pour des idiots, Hubert efface les traces de la tartuferie mediapartienne, de toutes ces belles photos et belles émissions à la gloire de Macron ( ici ), de toutes ces laides photos et dénigrements à l'endroit de

Hondelatte tend le micro au FN | Pétition

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«Hondelatte raconte»: Un éditorialiste FN dans l'émission d'Europe 1 crée la polémique , nous informe 20 minutes. Comme le dit un commentaire sous la pétition : après, Europe 1 va nous demander de voter contre Le Pen ! C'est un bel exemple d'illustration du votutil . Les médias font la promotion des idées monstrueuses de Le Pen puis quand, comme par enchantement, elle est au second tour, on nous demande de voter pour celui d'en face. C'est donc in fine un moyen efficace de supprimer tous les autres candidats. Sinon la pétition c'est par là

Le Chirac de la page contact de liberation.fr

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Quand on envoie un message à Libération via leur site web, on a un grand visage de Jacques Chirac en fond d'écran qui nous sourit comme dans une pub. On a l'impression d’être chez lui, de lui poser la question personnellement et qu'il va nous répondre. Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Le rendu sombre de la photo, quasi d'outre-tombe, nous renvoi à un monde caché. Cette perception est renforcée du fait que l'image de Chirac est en arrière plan, l'idée d'un deuxième monde, souterrain, parallèle, d'une plongée dans une autre dimension. Ce qui est troublant c'est qu'on à le sentiment de nous adresser à Chirac, alors qu'en fait on s'adresse à un journal qui en son temps nous parlait de Chirac. Ça sent l'embrouille et le mélange des genres à plein nez. On prend conscience d'un coup que finalement, juste une photo, voire une police de caractères et un jeu de couleurs, permet d'habiller une page contact, pour donner le se

Brigitte en Une de Elle, pour changer

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Son premier interview et toute cette bienveillance dégoulinante et dont l'objet est redoré son blazon (cf. pétition Contre le statut de première Dame pour Brigitte Macron ). Cet répétition jusqu'à l'écoeurement me fait penser à la blague du type qui met une pièce dans un distributeur de boissons, obtient sa boisson à chaque fois, et répond à son ami qui s'inquiète du nombre de boissons qu'il a déjà achetées, tant que je gagne, je joue . C'est un peu ça entre la presse et les Macron, tant qu'ils font du fric, ils mettent les mettent en Une. Communication de crise «soft» donc, dans les règles de l’art, la première de ces règles restant inchangée depuis des décennies : faire découvrir le cœur palpitant de l’homme (ou de la femme) derrière le personnage public menacé par l’accident industriel. 1 Daniel Schneidermann 1 Hanouna et Brigitte Macron en com de crise , liberation.fr, 20 août 2017. ☂ Disclaimer (comme on dit chez Corporate) : Il est t

Une de plus | Le Parisien

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Cette fois c'est Le Parisien qui s'y colle, avec sa Une du 11 juillet 2017. ☂ Disclaimer (comme on dit chez Corporate) : Il est tout à fait possible que certaines Unes échappent à mon équipe unipersonnelle — je m'en excuse au nom de toute l'équipe.

La femme du Président | Le Parisien

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Le 12 août, Le Parisien innove, en nous sortant une Une qui parle de Macron mais sans Macron. On nous parle de l'Atout. Serait-ce un subliminal atout coeur ? Comme ce conte de fées est chou.